Publié dans Politique

Député Hubert Rakotoson - « Mahanoro ne verse pas dans l’opposition »

Publié le lundi, 13 janvier 2025

« Nous ne sommes pas des opposants. Je suis le président du groupe parlementaire Union parlementaire pour la démocratie (UPAD) qui travaille avec l’Etat. Seules les couleurs que nous portons sont différentes. Ce sont comme les maillots enfilés par les joueurs sur le terrain ». Ces propos sont ceux du député de Madagascar élu à Mahanoro, Hubert Rakotoson, un indépendant.

 

Le parlementaire les a prononcés le 28 décembre devant la Mairie de Mahanoro où une liesse populaire a eu lieu pour accueillir Richard Théodore Rafidison en sa qualité de ministre des Travaux publics (cf. La Vérité du 4 janvier p. 2). « C’était au temps de l’Amiral Didier Ratsiraka qu’un natif de Mahanoro était ministre. Un tel honneur ne s’est reproduit qu’à présent », a-t-il insisté.

Le député triplant a reconnu que l’Etat travaille réellement en faveur du développement de sa circonscription électorale. « Mahanoro ne verse pas dans l’opposition. Mais elle cherche à obtenir qui est bon pour elle », a martelé le parlementaire. Le Gouvernement a construit de nouvelles infrastructures dans cette ville sur le littoral Est.

Le politicien a saisi l’occasion pour faire passer des souhaits au sommet de l’Etat : réhabilitation de la route Mahanoro-Marolambo, amélioration du transport fluvial, installation d’une unité de service de sapeur-pompiers dans la ville de Mahanoro. Il n’a pas non plus omis de toucher mot à la réalisation de la Route du Soleil, évoquée dans le discours de fin d’année du Président Andry Rajoelina.

Il est aussi du devoir de l’élu de rassurer la population face à des rumeurs. Des étrangers ont sillonné la partie sud de l’Atsinanana au cours de l’année écoulée. Ils ont été soupçonnés d’être des spoliateurs de terrain. Le député a magistralement corrigé une telle affirmation gratuite. « Ce sont des collaborateurs. La ville de Vatomandry aussi coopère avec eux. Nous avons besoin de ces gens-là si nous désirons le développement », a-t-il souligné.

Louant l’efficacité du ministre Rafidison, le parlementaire a brièvement rappelé le parcours de celui communément appelé Zamanjaza (Oncle maternel des enfants). Ce dernier est un pur produit de la brousse. Mais, à force de travailler dur, il a fini par gravir les échelons. Il exerçait au département de la décentralisation avant d’être placé à la tête du gouvernorat d’Atsinanana en mars 2020, en pleine pandémie à coronavirus.

Son œuvre pour chacun des Districts constitutifs de la Région Atsinanana a été positivement appréciée. Maintenant qu’il est ministre, le député de son District d’origine lui a demandé de faire encore plus. Le politicien a aussi demandé l’Etat de nommer gouverneur d’Atsinanana le gouverneur par intérim Andry Rakotovao.

 

M.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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